Vibad, une plateforme logiciels de valorisation de bases de données, d’outils et fonds documentaires
Vibad (Visualisation et Indexation de BAse Documentaire ) est une plateforme logiciel développée en interne par Hélène Creusot, David Castelain et Philippe Boulben du Département système d’information (DSI). Celle-ci, inscrite dans l’axe 2 d’IC-2022, permet de valoriser les Bases de données BDD à gros volume et tout autre forme d’outils et fonds documentaires. Les métadonnées sont décrites au format standard MODS/XML pour les projets actuellement déployés sur la plateforme, mais tout autre standard de métadonnées structuré en XML peut être utilisé. La recherche s’opère avec le moteur Elasticsearch. Il est possible également d’interroger l’instance via les thésaurus de catégories ou des plans de classement par exemple.
La plateforme, couplée à un « wordpress », a été conçue pour permettre à l’équipe « métiers » utilisateurs.(trices) de bénéficier de toute la maîtrise éditoriale de communication et valorisation du fonds chargé. Ainsi que de décider de l’affichage et de la présentation des métadonnées et des formats d’export (BibteX, Ris, MODS, DublinCore, TEI, txt, …) proposables, grâce à des feuilles de style XSLT de transformation des informations. Le paramétrage propose également la traduction en plusieurs langues de l’ensemble du site d’une instance Vibad donnée.
Vibad est issue d’un projet de disposer d’une plateforme de mise en ligne de bases de données associées à des thésaurus et plans de classements pour les besoins de l’équipe Valorisation des Bases de données qui en assure les spécifications et la maîtrise d’œuvre ouvrage, et l’utilise actuellement dans trois projets :
– la mise en ligne des bases Pascal Francis, en accès libre, moissonnable OAI-PMH, dont une première version est sortie en juin 2016. Une nouvelle version est en cours avec la reprise des données stockées sur le serveur Questel.
– Vibad CEA qui depuis début février 2018 est en production. Il s’agit d’une copie de la base Inis (4 119 749 notices) de l’Agence internationale de l’énergie atomique-AIEA et à destination de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche-ESR français. Cette base sera alimentée mensuellement avec environ 15000 nouvelles notices.
La refonte d’OpenBibArt contribue à la troisième instance ; à ce jour, elle est réalisée en collaboration avec le Getty research Institut et l’Institut National en Histoire de l’ART- INHA pour réaliser une seule base de données en Histoire de l’art avec des données bibliographiques venant des trois partenaires et couvrant une période de 1910 à 2007 pour 1,2 millions de références. Les thesaurus de l’INIST et du Getty seront associées à la plateforme, ainsi que des alignements de ceux-ci en vue de proposer des liens vers le Web de données et en particuliers Wikipédia, via Wikidata.
Des évolutions de la plateforme sont envisagées à plus ou moins long terme, comme une orientation vers le stockage, en texte intégral, des documents signalés en plus des métadonnées et ce dans le cadre des initiatives autour des données de la recherche.
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