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Clotilde ROUSSEL

Journée Science ouverte de l’Université de Lorraine en avant-première avec Nicolas Fressengeas

IST & Science Ouverte

Ce n’est peut-être pas un hasard, le 8 octobre 2020 résonne avec la date de la première journée Science ouverte du CNRS qui s’est tenue le mardi 8 octobre 2019 au siège à Paris.

Contexte et thème de cette journée

Depuis sa prise de fonction de chargé de mission Science ouverte pour l’Université de Lorraine (UL) Nicolas Fressengeas, dès septembre 2019 a créé le comité de pilotage ainsi que les groupes de travail associés.

La journée Science ouverte programmée le 8 octobre est la troisième à l’Université de Lorraine avec une portée locale forte et au-delà nationale par le choix des intervenants. Cette journée est ouverte très largement car elle est accessible en visioconférence.

Après les deux premiers sujets plus orientés publications scientifiques, ce sont les données qui seront à l’honneur avec un titre explicite : Prendre soin de ses données et les valoriser.

Il est essentiel de sensibiliser fortement les chercheurs pour qu’ils prennent conscience de l’intérêt scientifique de gérer leurs données de recherche, ce qui sera abordé sous trois angles :

  • dans une première partie par des intervenants nationaux sur les aspects politiques du financement de la recherche :
    • Introduction (Pierre Mutzenhardt, Nicolas Fressengeas, Frédéric Villiéras)
    • Le cadre des données de recherche en France : les dynamiques en cours
    • Le collège « Données » du CoSO – Veronique Stoll (CoSO / Observatoire de Paris)
    • Le noeud français de la RDA – Françoise Genova (RDA / CDS)
    • Couperin GTSO sous-groupe données – Romain Feret
  • dans une seconde partie avec des intervenants locaux plus orientés sur les données :
    • Les données de recherche à l’UL
    • CODR etc. Point d’avancement (Julien Brancher, Thomas Jouneau) ou focus entrepôt – à définir. Mentionner le cadre complet (inclure INFRA+)
    • « Restitution Archéologique d’un Monastère Médiéval » Acronyme : ReAMédial (Valérie Serdon-Provost – CRUHL – Isabelle Mangeot – Nicolas Mangeot)
    • E-Florasys (Sylvain Plantureux)
    • Vioramil – Base de données sur les violences politiques
    • IJL et données Synchrotron – Guillaume Geandier

Une table ronde interviendra avant la troisième partie, sur le plan de gestion de données, avec une modération d’Odile Hologne et la participation d’un représentant du projet PROMIS sécurité informatique (INRIA), d’Etienne André (LORIA), de Zhixue Zheng (LMOPS), de Pierre Faure biogéochimie (LIEC), de Bertrand Mueller pour le projet Hyperotlet – (ENS) (sous réserve)

  • dans une troisième partie avec une illustration pratique sur la base d’un état de l’existant avec  retours d’expériences, des prototypes :

Consultez le programme complet de la journée et inscrivez-vous sur le site Science conf.

La journée sera accessible exclusivement à distance en raison des restrictions sanitaires.

A l’Inist, la salle de conférence sera ouverte aux agents Inist à l’instar de toutes les précédentes journées Science ouverte pour permettre une écoute collective et peut-être des échanges.

Depuis le confinement, l’accès à distance des séminaires ou colloques est désormais bien maîtrisé et les outils disponibles sont assortis de tchats personnels et publics, de gestion de la parole afin de favoriser les interactions sans perte d’information avec un niveau de qualité très satisfaisant.

La science ouverte, le contexte

Plusieurs critères interviennent pour appréhender la science ouverte :

  • la contractualisation
  • la réflexion sur les réformes de l’évaluation de l’enseignement supérieur
  • les recommandations de la CPU
  • les classements des universités – Pour mémoire le Président de l’Université Paris Diderot avait ouvert la deuxième édition des journées nationales de la Science ouverte avec un message provocateur (26’16 ») : « Dépêchons-nous de baisser davantage dans le classement de Shanghai à condition qu’on se soit engagé dans la promotion de la Science Ouverte ».

 

Composition du Comité de pilotage (actualisé en août 2020)

Le réseau en Lorraine est représenté par une femme (Corinne Leyval)  pour les sciences dites dures et un homme (Samuel Ferey) pour les sciences humaines et sociales, de quoi bousculer les idées reçues… !

 

Cleo Boninsegna Chef de projet opérationnel pour la mise en œuvre du SI Recherche Direction de la Recherche et de la Valorisation
Julien Brancher Administrateur adjoint des données de la recherche Direction du Numérique
Myriam Duban Vice-Présidente chargée des Ressources Humaines et des Conditions de Travail
Samuel Ferey Directeur de la Maison des Sciences de l’Homme Bureau d’Économie Théorique & Appliquée
Claire François Directrice de l’Institut de l’Information Scientifique et Technique Institut de l’Information Scientifique et Technique
Nicolas Fressengeas Chargé de mission science ouverte Laboratoire Matériaux Optiques, Photonique & Systèmes
Nathalie Hiesiger Directrice de la Recherche et de la Valorisation Direction de la Recherche et de la Valorisation
Thomas Jouneau Administrateur des données de la recherche Direction de la Documentation et de l’Édition
Célia Lentretien Responsable bibliothèque numérique Direction de la Documentation et de l’Édition
Corinne Leyval Directrice du pôle OTELo Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux
Jean François Lutz Directeur de la bibliothèque numérique Direction de la Documentation et de l’Édition
Brigitte Nomine Vice-Présidente Numérique et Systèmes d’Information
Anne-Pascale Parret Directrice de la Documentation et de l’Édition Direction de la Documentation et de l’Édition
Véronique Prêtre Responsable du Pôle Information Scientifique & Technique (IST) Recherche de CentraleSupélec CentraleSupélec
Jean-Michel Vahl Directeur du Numérique Direction du Numérique
Frédéric Villieras Vice président chargé du conseil scientifique Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux

 

Création de l’entrepôt de données de l’Université de Lorraine soumis à tests

Les tests sont en cours du point de vue logiciel avec une phase pilote pour le choix technologique avant une montée en charge des laboratoires pilotes (cf l’interview de Françoise Tisserand sur InfosInist).

L’ambition est de déployer la phase opérationnelle fin 2021 pour la rentrée universitaire. Ceci en partie pour répondre à la demande de l’ANR (Agence nationale de la recherche).

Le plan quinquennal actuel prend fin en 2022, et la préparation du suivant se déroule sous le signe de la science ouverte et selon les recommandations du Plan national de la science ouverte. Un bilan de la sensibilisation et l’accompagnement à l’alimentation de la collection de l’Université dans HAL depuis 2018 est en cours.

 

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