[ESR] L’emploi scientifique dans les organismes de recherche en 2019
repéré sur le site du MESRI
L’emploi scientifique dans les organismes de recherche en 2019
Note Flash n°16 – Septembre 2020
Hors doctorants, l’emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche en 2019 poursuit sa légère progression : +0,4 %. La progression est mesurée dans les EPIC et EPST (+0,4% et +0,3%), plus dynamique dans les instituts Pasteur et Curie (+0,8%). Les effectifs de doctorants rémunérés progressent vivement (+11 %). L’emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 0,5 %. En 6 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l’ingénieur et les Mathématiques..
- La note : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid26414-cid154304/l-emploi-scientifique-dans-les-organismes-de-recherche-en-2019.html
- Les données complètes en PDF
Les docteurs ingénieurs : le choix d’une insertion professionnelle dans le secteur privé
Note d’information n°13 – Septembre 2020
Les docteurs ayant obtenu précédemment un diplôme d’école d’ingénieurs représentent 16 % des diplômés du doctorat en 2014. Principalement des hommes ayant effectué leur thèse dans la discipline des sciences et leurs interactions, les docteurs ingénieurs s’inscrivent et obtiennent plus jeune leur diplôme de doctorat. Dans cette discipline, 89 % des docteurs ingénieurs ont été financés pour réaliser leur projet doctoral, et plus fréquemment par des fonds privés (dont CIFRE). Une fois le diplôme obtenu, ils ont de meilleures conditions d’emploi : à trois ans les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions sont 95 % à être insérés, 95 % à occuper un emploi cadre et 98 % un emploi à temps plein. Privilégiant dès la formation doctorale le secteur privé, trois ans après l’obtention de leur diplôme, les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions y sont insérés pour plus de la moitié, et sont bien plus souvent stables dans leur emploi : 96 % contre 89 % pour les docteurs non-ingénieurs. De plus, chez les docteurs ingénieurs, les femmes ont des conditions d’emploi proches de celles des hommes.