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[Science Ouverte] Le multilinguisme et la science ouverte

Selon l’Initiative d’Helsinki sur le multilinguisme dans la communication savante, celui-ci permet de continuer à mener des recherches pertinentes au niveau local, de créer de l’impact par la diffusion des résultats de la recherche dans sa propre langue, de valoriser la diversité des travaux scientifiques et d’interagir avec la société. Or, si la culture scientifique est majoritairement véhiculée par une seule langue, partager des connaissances au-delà des organismes de recherche et des universités devient difficile. Le contraire de l’esprit de la science ouverte dont l’un des principes fondamentaux est la démocratisation de l’accès au savoir produit par la recherche.

L’Initiative d’Helsinki a servi de point d’ancrage de la démarche du groupe de travail « Traductions et science ouverte » pour son rapport.

Pour les membres du groupe, dont Jean-François Nominé fait parti, la traduction constitue clairement une option possible pour répondre à cette nécessité d’ouverture.

Leur objectif est d’identifier des possibilités techniques pour développer la diffusion multilingue de la science, en exploitant les récents progrès des technologies de la traduction automatique. Ainsi, le multilinguisme à une large échelle dans la communication scientifique sera favorisé ; les chercheurs pourront publier dans la langue de leur choix sans pour autant être pénalisés ; un nouveau modèle d’accès, universel et multilingue, à l’information scientifique, verra le jour. Mais une condition est indispensable : « l’humain doit rester au cœur du processus, les technologies devant optimiser le travail sans devenir une contrainte ou une source de frustration pour les utilisateurs, que ce soit les intervenants dans le processus de traduction ou les lecteurs finaux. »

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Traductions et science ouverte

Le multilinguisme et la science ouverte