[Inist] Un petit mot de Katherine Kean
Kate a préparé, avant de partir un délicieux portait de sa carrière à l’Inist, pour qu’il soit diffusé le jour de son départ officiel à la retraite.
Bonne retraite Kate
1er février 2021
- J’ai passé 7 ans et deux semaines à l’Inist, le temps assez précis d’une « seven year itch » – mieux, dit mon ami Dominique V., que la version française de cette expression « l’amour dure trois ans ».
- Je ne vous quitte pas par manque d’amour ou perte de plaisir, au contraire, je pars enrichie de beaucoup de bons souvenirs des quelques années passées à vos côtés.
- Je remercie tou(te)s ceux / celles qui m’ont fait l’honneur et le plaisir de venir discuter ou jouer au scrabble en Anglais aux pauses de midi, tout comme les cobayes qui n’avaient pas peur de goûter la cuisine britannique.
- La cuisine est très importante pour moi et j’ai découvert à l’Inist une cantine mieux qu’à l’Institut Pasteur (et je ne soupçonnais jamais que je dirais cela). C’est seulement la prise de 13 kilos qui a mis fin à mes repas riches de midi, et j’en suis toujours triste.
- Pour ce qui est du métier, la continuité dans la vie peut être marrante. La fin de ma carrière comme chercheuse active portait sur la traduction biologique (deuxième nom de la synthèse protéique à partir d’une matrice ARN) et je suis passée au sein de l’Inist à la traduction lexique (transformation linguistique selon une matrice de vocabulaire). Il m’a pris un certain temps pour appréhender le métier, et je continue à perfectionner mes capacités. Comme je suis née pour chercher, j’espère pouvoir continuer d’exercer ailleurs en pointillés le métier que j’ai approfondi (j’ose espérer) dans cette belle région que j’ai découverte à vos côtés (sortie raquettes abordable pour tous – c’est vrai ce mensonge ?).
- J’ai quitté l’Inist, et même temporairement Nancy, pour profiter de mes enfants pendant Noël et des longues vacances, mais je compte revenir un jour maintenant que la retraite est arrivée.
Donc au revoir, et non adieu
Kate / Katherine