ANF TDM 2020 : une présentation enregistrée devant des spectateurs invisibles
L’ANF TDM 2020 « Exploration documentaire et extraction d’informations » qui devait initialement se tenir les 18 et 19 novembre dernier aura finalement lieu du 10 au 19 mars, en distanciel. Elle se présentera sous la forme d’une restitution de vidéos préenregistrées et de sessions de questions-réponses.
L’Inist y sera présent au travers de Sabine Barreaux et Camille de Salabert qui présenteront « La constitution d’un corpus spécialisé à partir des ressources ISTEX » pour obtenir un corpus de qualité pouvant être utilisé par des outils de fouille de textes.
Se faire filmer, c’est un métier
L’enregistrement de leur intervention s’est déroulé en partie fin janvier, un exercice un peu déroutant devant des spectateurs invisibles ! Sabine nous a cependant confié que, malgré le côté impressionnant de se retrouver confrontée à deux caméras en plan large et plan serré avec micro-cravate, travailler avec une réalisatrice a été très stimulant. Elle a précisé : « Se faire filmer, c’est un métier : il faut savoir captiver les spectateurs en rendant sa présentation plus dynamique. Ce qui n’a pas été du tout mon cas !!!!! »
Camille a quant à elle ajouté : « Je dirai pour ma part que l’exercice d’un enregistrement sans public, que j’imaginais confortable, s’est révélé plus difficile et stressant que prévu : se sentir filmé, devoir s’adresser à un public imaginaire en regardant la caméra en face de nous, alors que notre regard se porte naturellement sur les quelques personnes présentes, parler de manière fluide, sans trébucher, ni chercher ses mots, alors que le délai de préparation et d’entraînement avait été court… comme l’a dit Sabine, c’est un métier. »
Des enregistrements a posteriori
De plus, tout n’a finalement pas pu être enregistré sur place, notamment trois des démonstrations sur quatre. Il a donc fallu les enregistrer a posteriori, au moyen d’un outil à installer en local (nouvel outil à s’approprier), en réinventant le discours pour qu’il s’intègre dans une suite logique avec ce qui avait été dit à Paris.
« Comme l’expérience l’avait déjà montré à l’occasion de la conférence TALN pour laquelle nous avions réalisé une démo sous forme de vidéo, l’exercice d’enregistrement d’un discours construit et pédagogique tout en manipulant différents écrans est un peu acrobatique et vite chronophage, surtout quand des pannes de casque micro s’en mêlent ! » a conclu Camille.
Pour rappel, cette formation qui comptera 31 participants a pour objectif de faire monter en compétence les chercheurs et chercheuses, doctorant(e)s et ingénieur(e)s d’appui à la recherche qui souhaitent mettre en place ou développer l’exploration documentaire et l’extraction d’informations dans leur activité.
Les inscriptions sont closes.