#1 L’Inist à l’International – Paolo Laï, partie prenante dans une « Taskforce » aidant à la réalisation d’EOSC
Vous ne le savez peut-être pas, mais l’Inist contribue à de nombreux projets internationaux ! La série d’articles qui va suivre est l’occasion de mettre en lumière des partenariats, des collaborations et la place de l’Inist dans l’écosystème international de la recherche et plus particulièrement dans l’écosystème technique FAIR des données.
Dans ce premier article sur l’Inist à l’International, découvrez les missions de Paolo Laï, impliqué dans une « Taskforce » aidant à la réalisation d’EOSC.
EOSC (european open science cloud) est un portail régi par la commission européenne, un environnement pluridisciplinaire où les chercheurs peuvent avoir accès, publier et réutiliser des données ou des outils leur permettant de mener à bien leurs recherches. Le fonctionnement du portail se veut en adéquation avec les principes FAIR.
EOSC s’inscrit dans Horizon Europe, qui est le « programme-cadre » de recherche et d’innovation de l’Union européenne. Le projet sera développé en 7ans de 2021 à 2027 pour atteindre ses objectifs stratégiques et opérationnels. Cet agenda est appelé SRIA (agenda stratégique de recherche et d’innovation), il fournit une feuille de route claire pour les sept années du projet.
Il existe cinq groupes consultatifs, spécialistes dans différents domaines, qui permettent la réalisation de ces objectifs. Ces groupes de travail, appelés Taskforces, rythment les évolutions du portail tout au long du programme. Paolo Laï fait partie de la Taskforce Implementation of EOSC – PID policy and implementation.
Ce groupe de réflexion s’intéresse à la thématique des PID (Persistent Identifier), c’est-à-dire toutes les améliorations qui peuvent être ajoutées à la plateforme pour garantir l’exploitation, la gestion, la qualité et la sécurité des identifiants pérennes dans EOSC. Les identifiants pérennes sont une composante essentielle de l’écosystème FAIR des données.
Concrètement, cette taskforce, constituée de spécialistes de l’IST, recense les identifiants pérennes existants, les pratiques des communautés de recherche, les technologies associées, les projets européens et internationaux qui portent sur les identifiants. Ils répondent à un certain nombre de questions : lesquels sont assez matures pour être exploités dans EOSC ? Est-il pertinent d’en implémenter de nouveaux ? Aujourd’hui on enregistre des identifiants pour des institutions, des auteurs, des données, des parutions, des logiciels… bientôt pour des instruments de mesure voire des appareils utilisés dans les travaux de recherche.
C’est également une collaboration pour travailler sur le développement de nouvelles fonctionnalités « Machine actionable » des outils et services européens voire de les tester. Il est nécessaire de développer l’interopérabilité des identifiants entre eux afin, par exemple, d’agréger les citations de toutes les versions d’un ensemble de données ou d’un code source de logiciel, d’agréger les citations de tous les ensembles de données hébergés dans un dépôt particulier, financés par un bailleur de fonds particulier ou créés par un chercheur particulier. La question de méta résolveur est également abordée dans les travaux du GT.
En terme de livrables, ils sont chargés de réaliser un état des lieux autour des identifiants pérennes et des recommandations à destination de la commission européenne dans la perspective de mettre en œuvre une politique et une infrastructure européenne « robuste » et durable autour des identifiants pérennes, éléments essentiels à l’écosystème des données et services de données d’EOSC.
Paolo Laï a reçu un appel à manifestation d’intérêt lancé par l’association EOSC de la commission européenne. Il a ensuite été sélectionné parmi un réseau d’expert.
Il participe donc à une réunion mensuelle au côté d’une vingtaine d’autres participants parmi lesquels l’ABES, le CCSD pour la France ou des membres tels que DataCite.
Cette participation permet d’inscrire les services de l’Inist tels que DMP OPIDoR, PID OPIDoR dans l’écosystème technique FAIR européen. C’est également l’occasion de l’Inist sur la gestion des données de la recherche FAIR.
Faire partie de ces taskforces (ou d’organisation comme Research Data Alliance par exemple), c’est contribuer à la science ouverte d’aujourd’hui et de demain, faciliter le partage et la réutilisation des données scientifiques de l’espace européen de recherche et augmenter l’interaction avec les homologues internationaux.