[Portrait Inist] Erwan Guillou
Erwan Guillou a intégré le service Partage des données – OpiDoR en tant qu’animateur de communauté, depuis le 1er mai. Découvrons son portrait !
Peux-tu nous raconter ton parcours et tes expériences professionnelles antérieures ?
Je suis né en 1997 au Havre, où j’ai grandi et fait mon parcours scolaire jusqu’à mon bac. J’ai ensuite quitté ma Normandie natale pour faire une prépa à Metz, au lycée Fabert. J’étais logé en internat, mais ce dernier fermant le week-end, j’ai été obligé de m’adapter. Ainsi, j’ai passé ces deux années à squatter chez des amis, en profitant ainsi pour découvrir la Lorraine et l’Alsace. J’ai ensuite passé les concours d’entrée aux écoles d’ingénieur et ait été admis à Sigma-Clermont (anciennement IFMA), école d’ingénieur en mécanique avancée, puis me suis spécialisé en robotique jusqu’à obtenir mon diplôme d’ingénieur, avec un double diplôme en Perception Artificielle et Robotique.
Durant ces années d’études, j’ai pu faire différent stages, dont certains à l’étranger. J’ai réalisé mon stage de deuxième année chez ecoPortal, une entreprise néo-zélandaise qui développe un logiciel de gestion des risques. Mon rôle était de répondre aux besoins des clients en développant pour eux les outils demandés. J’en ai évidemment profité pour découvrir la Nouvelle-Zélande, un pays magnifique et passionnant.
J’ai ensuite suivi le parcours proposé par mon école qui consistait à prendre une année de plus pour réaliser deux stages de 6 mois à l’étranger, sur l’année 2020. Je suis donc parti en Norvège, à l’Université d’Agder, dans le sud du pays, pour faire un stage portant sur l’automatisation du démantèlement de cellules de batteries pour voitures électriques. L’année 2020 ayant été un peu chaotique, je n’ai pas pu réaliser le stage prévu au Mexique sur la 2ème moitié de l’année 2020, j’ai donc décidé de faire un stage en France mais dans un domaine complètement différent. J’ai donc réalisé 2 mois de stage (prévu pour 6 mois mais écourté à cause du confinement de fin 2020) chez LeavinRoom, une salle d’escape-game dans le 17ème arrondissement de Paris.
Enfin, entre mars et septembre 2021, j’ai effectué mon stage de fin d’étude chez Humarobotics, distributeur français des robots collaboratifs Doosan. Mon stage a tourné autour de la dépalettisation, c’est-à-dire de vider les palettes de ce qu’elle contient. J’ai donc combiné un bras robotique Doosan et une caméra 3D pour localiser et attraper les cartons sur ces palettes, faisant ainsi appel à la vision artificielle, le deep learning et la robotique.
Quelles missions t’attendent à l’Inist ?
Durant ce CDD au CNRS, je serai chargé d’aider les équipes OPIDoR à mener à bien leur mission en recueillant les exigences des chercheuses et des chercheurs vis-à-vis des outils mis à leur disposition, et en les aidant à développer des outils allant dans le sens de ces exigences.
Mon portrait chinois :
- Si j’étais un langage, je serais l’espagnol
- Si j’étais un objet, je serais une manette
- Si j’étais un outil partagé, je serais HAL
- Si j’étais un son, je serais le bruit de la pluie sur les Velux
- Si j’étais un moyen de transport, je serais un train
- Si j’étais un gâteau, je serais un fraisier
- Si j’étais un personnage, je serais Sekiro
- Si j’étais un instrument de musique, je serais un violon
- Si j’étais un moyen de communication, je serais la parole
- Si j’étais une source d’énergie, je serais le soleil