Un petit mot de Simone Chrétien
Simone a préparé, avant de partir un bilan de sa carrière à l’Inist, pour qu’il soit diffusé le jour de son départ officiel à la retraite.
Bonne retraite Simone
« C’est aujourd’hui mon dernier jour et au moment de partir vers d’autres horizons, je vous dis au revoir après 28 années et 9 mois passés à l’Inist, au sein de cette prestigieuse institution qu’est le CNRS… des années qui sont passées relativement vite depuis ce jour de janvier, très gris, où je suis venue pour la première fois, en Lorraine, le « grand Nord » pour moi qui venais du sud de la Loire. J’étais alors loin d’imaginer que j’y passerai près de 30 ans.
C’est vrai que les activités n’ont pas manqué. Pour ne parler que des principales, il y a eu :
- Le travail d’indexation pour la base Pascal dans les domaines « BTP & Transport », bien loin des volcans que j’affectionne,
- la gestion des coopérations BAT et ICONDA que j’ai beaucoup appréciée pour le contact avec différents organismes nationaux, francophones et internationaux et pour les voyages qu’ils m’ont permis de faire (à noter que les ultimes « royalties » d’Iconda sont arrivées l’an dernier !),
- la participation à des « activités transversales » ou à des projets, comme « Inist 2000 ».
Et plus récemment :
- ma participation en tant qu’élue au Conseil de l’unité, un rôle à la fois difficile et instructif,
- les études bibliométriques, dont une sur l’Open Access, aujourd’hui très en vogue, et,
- la terminologie, avec pour Frantiq, les travaux d’alignement de sites archéologiques d’Italie, d’Allemagne et des Balkans du thésaurus « Lieux » avec GeoNames & Wikipédia. Certains alignements ont donné lieu à de véritables jeux de piste pour identifier et localiser des toponymes, parfois parmi de multiples homonymes… et ont été source d’évasion durant le confinement.
Dans notre monde technologique en pleine évolution, toutes ces activités, parfois répétitives, ont été toujours intéressantes, enrichissantes sur les plans intellectuel, relationnel…
Bien sûr, il y a eu des moments difficiles. Les fondations de l’Inist ont été bousculées, les activités historiques, dont la mienne, se sont arrêtées, des collègues ont dû quitter l’institut, contre leur gré, et la majeure partie du colossal fonds de périodiques et de monographies de l’Inist est partie à la benne…
Mais je pense que je ne conserverai de ces décennies que le « positif », et notamment, l’ambiance agréable qui régnait au sein des équipes où j’ai travaillé, des équipes où régnaient la bienveillance, la bonne humeur, la disponibilité, l’écoute… sans oublier la confiance de mes responsables… J’ai également eu plaisir à côtoyer les collègues d’autres départements, d’autres services.
Bonne continuation à tous, que ce soit au sein de l’institut ou ailleurs… et peut-être à bientôt au détour d’un chemin !
Simone »