Témoignage mobilité 2 : Séverine, venir à l’Inist en vélo à assistance électrique
Mobilité douce, covoiturage, vélos et autres gyropodes, découvrez quelques témoignages de collègues qui viennent à l’Inist autrement !
Qu’est ce qui t’a décidé à venir à l’Inist à vélo ?
Je me déplace à vélo à Nancy depuis 2016 environ, quand j’ai emménagé ici. Auparavant, j’ai vécu à Strasbourg pour mes études, j’ai dû être piquée par le virus là-bas. Au départ, j’avais un vélo dit musculaire, puis j’ai pris l’un des premiers VAE que Decathlon proposait pour pouvoir aller chercher mon fils à la crèche dans l’avenue de Boufflers. J’ai toujours eu des VAE depuis, j’en suis à mon 3e qui est prévu pour porter des lourdes charges (mon fils qui n’est plus à la crèche…) et des courses.
Avant de prendre le poste à l’Inist, la côte de Brabois me faisait peur. Donc avant de dire oui, j’ai testé le trajet car je ne me voyais ni acheter une voiture (je n’en ai pas), ni prendre les transports en commun (il me faudrait 1h en porte à porte). Au final, cette côte n’est pas si difficile et je croise de plus en plus de vélos qui montent ou descendent les matins et soirs.
Je craignais aussi de laisser mon vélo à l’extérieur, au final après 1 an je n’ai eu aucun souci de vol et des collègues qui viennent depuis longtemps à l’Inist à vélo n’ont jamais eu de problème. Mais avec un garage à vélo, ça ne serait que mieux 😊
Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?
J’habite la vieille ville de Nancy, je mets 25 à 30 minutes le matin, 15 à 20 le soir. Une fois déposé mon fils à l’école et passée la zone noire de la gare, je circule soit par la rue Jeanne d’Arc puis sur la voie du tram (où les cyclistes sont tolérés depuis le covid), soit par Anatole France puis Cattenoz jusqu’au Vélodrome. Le soir, vice-versa ou quand j’ai le temps et par beau temps, je change souvent mon trajet pour (re)visiter la ville ou simplement me promener.
As-tu quelques conseils ou remarques pour ceux qui veulent sauter le pas ?
Côté sécurité et aménagement dans Nancy et environs, ce n’est pas du tout au niveau de Strasbourg mais ça progresse ! Désormais la rue Jeanne d’Arc a une piste cyclable bi-directionnelle et sur le futur trajet du bus-tram est prévue une piste cyclable aussi. Mais il y a encore beaucoup de zones dangereuses et je conseillerais à ceux qui veulent se mettre au vélo de prendre quelques leçons de remise en route et de faire leur trajet tranquillement quelques dimanches (et de toujours avoir un casque). Peu à peu on prend confiance et majoritairement les automobilistes sont respectueux. Il y aura toujours des inattentions voire de l’agression gratuite mais c’est surtout beaucoup à cause de mauvais aménagements à revoir pour que la cohabitation voiture/vélo et piéton/vélo se passe mieux. En 9 ans, j’ai surtout beaucoup râlé, tapoté sur quelques carrosseries pour me signaler mais je n’ai eu aucun accident. Je constate aussi qu’il y a de plus en plus de cyclistes (et de trottinettes) dans Nancy.
Aussi, il faut s’y retrouver parmi tous les vélos et les moteurs si on veut de l’assistance. Pour la côte de Brabois il faut une puissance minimale mais les vendeurs de vélo de Nancy savent bien renseigner. On peut aussi tester et louer des VAE à la maison du vélo et je me suis déjà fait doublée dans la cote par ces vélos, donc ils sont puissants !
Et quid du mauvais temps ? Je ne circule pas à vélo uniquement par temps de verglas, sinon tout est possible avec l’équipement adéquat (et sur la neige on glisse moins à vélo qu’à voiture). C’est même très agréable de rouler sous la pluie en étant bien couvert et sinon je passe entre les gouttes en surveillant les averses avec une appli météo. Je n’ai aucune contrainte vestimentaire, les robes et jupes sont possibles (il existe des attaches), baskets ou talons, etc.