[Portrait Inist] Diane Antoine
Depuis le 4 septembre, Diane Antoine a intégré le service Formation DoRANum sous la responsabilité de Claire Sowinski pour un CDD de 1 an . Découvrons son portrait !
Peux-tu nous raconter ton parcours ?
Nancéienne de naissance et d’études (et de cœur !), j’ai commencé mon parcours après mon bac scientifique par une première année de médecine qui m’a menée à continuer en licence de Biologie Cellulaire et Moléculaire et Physiologie à la Faculté de Sciences de Nancy. Passionnée par la compréhension de la biologie humaine et les applications médicales qui pouvaient en résulter, c’est tout logiquement (pour moi) que j’ai embrayé avec une première année de Master en Sciences de la Vie et la Santé (Biologie Cellulaire et Bases Physiopathologiques de la Thérapeutique), qui était un master recherche (toujours à la faculté de sciences de Nancy). Comme je souhaitais faire une thèse et continuer en recherche mais aussi me garder un maximum de portes ouvertes, j’ai enchaîné avec une deuxième année de Master professionnel, toujours à Nancy, en Biosciences et Ingénierie de la Santé (parcours Génie Cellulaire). J’ai commencé dès la licence à me spécialiser, via mes choix d’options et de stages, dans la cancérologie, qui était, avec l’immunologie, mon domaine de prédilection. A l’issue de Master, j’ai choisi de ne pas faire de thèse et de ne pas continuer dans la recherche fondamentale. S’est posée à moi la question d’une réorientation partielle ou totale. Il m’est apparu évident que je ne pouvais pas totalement quitter le monde des sciences et de la recherche, qui restent mes grandes passions (biologie, mais pas que !), d’où mon intérêt pour le support à la science et aux scientifiques et mon arrivée à l’Inist !
Quelles sont tes expériences professionnelles antérieures ?
J’ai eu l’occasion de participer à plusieurs travaux de recherche, tous focalisés sur des thématiques en cancérologie, toutes ayant le même point commun : mettre au point des thérapies ciblées, qui sont de plus en plus recherchées dans le traitement de cancers, car elles ont l’avantage, comme leur nom l’indique, de cibler le plus spécifiquement possible les cellules cancéreuses, et donc d’éviter de nuire aux cellules saines et de provoquer les effets secondaires tristement connus des chimiothérapies classiques. J’ai notamment travaillé au sein de l’Institut pour la Recherche sur le Cancer de Lille en préclinique sur un traitement qui ciblait spécifiquement une mutation retrouvée dans un sous-type de leucémie agressif et démontrée comme participant directement au caractère cancéreux des cellules concernées – le but étant de faire disparaître les effets délétères de cette mutation et de contribuer à rendre ces cellules « non cancéreuses ». Et ça marchait plutôt bien !
Quelles missions t’attendent à l’Inist ?
J’intègre le service « Formation DoRANum » du département « Valoriser les données de recherche » auprès de Claire Sowinski et Gabriela Torres-Ramos, et vais également travailler en collaboration avec des collègues de la DDOR (Direction des Données Ouvertes de la Recherche). Je suis chargée de projet Skills4EOSC – je vais travailler au niveau européen ! En effet, EOSC (European Open Science Cloud) est une initiative de la Commission Européenne qui offre aux personnels scientifiques européens un catalogue de services communs pour la science ouverte. Je vais travailler du côté « skills » de EOSC (d’où le nom ! :D) : ma mission vise à participer au développement des compétences en science ouverte des chercheurs et personnels de la donnée européens. Le but est d’uniformiser les offres de formation en la matière et qu’elles répondent aux principes FAIR pour les rendre accessibles, autant au niveau de leur conception que de leur utilisation, et catalyser l’intégration de la science ouverte dans les pratiques des scientifiques européens.
Et enfin ton portrait chinois,
- Si j’étais un langage… je serais le langage de l’art
- Si j’étais un objet… je serais un set Lego
- Si j’étais un outil partagé… je serais une cafetière !!
- Si j’étais un son… je serais celui d’un fou rire
- Si j’étais un moyen de transport… je serais la marche
- Si j’étais un gâteau… je serais une tartelette à la framboise
- Si j’étais un personnage… je serais Amy Santiago
- Si j’étais un instrument de musique… je serais un piano
- Si j’étais un moyen de communication… je serais l’écriture
- Si j’étais une source d’énergie… je serais une mitochondrie