Témoignage mobilité 3: Sabine, venir à l’Inist en voiture électrique
Mobilité douce, covoiturage, vélos et autres gyropodes, découvrez quelques témoignages de collègues qui viennent à l’Inist autrement !
Témoignage mobilité 3: Sabine, venir à l’Inist en voiture électrique
Qu’est-ce qui t’a motivé à choisir une voiture électrique pour tes déplacements domicile/travail?
Je roule en voiture électrique depuis 2015. J’étais motivée par le fait de tester un mode de transport moins polluant (du moins pour ce qui concerne les trajets), en considérant le fait que j’habite à Champigneulles et donc que le train, le bus, le vélo, la trottinette ou même le cheval, n’étaient pas des options réalistes pour moi en termes de temps de trajet. L’aspect économique s’est ensuite imposé très rapidement comme étant un autre atout majeur : une charge complète me donnant une autonomie de 170 km, me revenait à l’époque à 2 euros (soit 180 euros par an). Maintenant, avec le modèle que j’utilise, une charge complète me revient à 6 euros et me permet de faire 270 km. Cela me coûte environ 350 euros par an pour 15 000 km parcourus.
Qu’est-ce que cela a changé dans tes habitudes ?
Déjà, je n’ai plus besoin d’aller à la pompe, vu que je recharge mon véhicule chez moi, la nuit, pendant les heures creuses. Je charge environ 2 fois par semaine en fonction des trajets à faire.
Je ne cache pas que j’ai eu quelques moments de stress avec ma 1e voiture électrique qui avait un moteur de 26 kWh et une autonomie de 170 km. D’autant que l’autonomie de la batterie varie beaucoup en fonction du dénivelé et de la température extérieure. Ainsi, pour les trajets de loisir où je devais parcourir 200 km, je roulais souvent à la vitesse minimale autorisée sur autoroute, ce qui n’était pas du tout du goût des conducteurs de camions. Le système de bornes de recharge n’était pas très développé et quand il y avait des bornes, elles n’avaient pas le bon connecteur. Je suis allée beaucoup chez Ikéa à cette époque car ils avaient une borne de recharge compatible et gratuite sur le parking, ce qui permettait de joindre l’utile à l’agréable. Aujourd’hui, avec le modèle que j’utilise, qui dispose d’un moteur 40 kWh et une autonomie de 270 km, c’est beaucoup plus confortable et je suis beaucoup plus zen pour planifier mes trajets 😉
Mais on ne va pas se mentir, cette voiture électrique reste une 2e voiture dans la famille, et trouve son utilité pour les trajets domicile/travail ou pour les trajets de loisir dans un rayon kilométrique raisonnable. Je n’ai pas encore testé les vacances sur la côte d’Azur ou en Bretagne en voiture électrique. Mais c’est faisable ! Il faut juste prendre son temps, ne pas être trop pressé d’arriver ….
As-tu quelques conseils ou remarques pour ceux qui veulent sauter le pas ? (Inconvénients, modèle à choisir, information liée aux bornes…)
Le fait de ne pas avoir de moteur thermique permet déjà de profiter du silence dans l’habitacle. Il faut s’habituer à n’entendre que le bruit des pneus sur la route. Inconvénient, par contre : les piétons et cyclistes ne nous entendent pas arriver, donc il faut redoubler de vigilance. Autres avantages du moteur électrique : pas de vidanges à faire, moins de pièces de moteur à vérifier, et un entretien technique plus espacé.
Quand j’ai choisi ma voiture actuelle, il y a déjà 5 ans, l’offre de modèles était encore peu développée chez les constructeurs. J’étais tentée par la Zoé qui était la moins chère du marché, avec la meilleure autonomie (400 km), mais hélas, avec un gabarit un peu trop petit pour mes grandes jambes 😉 J’ai donc opté pour une Leaf de chez Nissan (batterie 40 kWh), un peu plus chère, mais de taille idéale pour moi et une technologie beaucoup plus fiable. Mais aujourd’hui, le marché a explosé et chacun peut trouver le modèle qui lui convient en fonction de son budget, de son besoin en autonomie, et de ses valeurs. Pour illustrer cette profusion, ma Leaf est actuellement en 275e position dans le classement réalisé par automobile-propre.com en matière d’autonomie : https://www.automobile-propre.com/voiture-electrique-top-des-meilleures-autonomies/. Le réseau de bornes de recharges s’est également fortement densifié et facilite ainsi les recharges, avec un effort réalisé en matière de standardisation des connecteurs de charge.