Biodiversité – Abeilles sur le site Jean Zay
Cela fait maintenant un an que des Abeilles sont logées sur le site Jean Zay.
Une année compliquée
Au cours de cette année deux colonies ont habité sur le site. Les principales ressources disponibles sur le site et ses alentours sont le saule (dans la forêt toute proche), le pissenlit (dans la zone herbacée), le mélilot blanc (le long du parking de la cantine), tilleul (dans les allées du parc de Brabois).
Une des colonies était très vigoureuse en début de saison alors que l’autre beaucoup moins. La colonie forte a essaimé au printemps. La colonie se divise en deux et la vieille reine va découvrir d’autres horizons. Elle laisse sur place une jeune vierge qui doit prendre la suite.
L’année météo a été très défavorable, pluie, écarts de température.
Probablement à cause de la pluie, aucune jeune vierge ne s’est mise à pondre (problème de fécondation ?) et la colonie n’a pas pu se renouveler. Les abeilles orphelines ont rejoint la colonie voisine et l’ont renforcée.
Peu visibles en début de saison, les frelons à pattes jaunes, prédateurs des abeilles, sont apparus à partir du mois d’aout.
Un piège spécifique a été posé pour essayer de diminuer le stress des abeilles face à ce prédateur sans merci.
Trois récoltes ont été réalisées, une au printemps (mai) et deux en été (juin et juillet) d’une dizaine de kilos chacune.
Désormais, les abeilles sont en hivernage, il y a très peu de couvain, la reine cesse de pondre, jusqu’à ce qu’il n’y en ait progressivement plus. Les abeilles se mettent alors en grappe, ce qui leur permet d’économiser la chaleur. Elles ne sortiront que si le soleil se montre pour aller faire leurs besoins aux abords de la ruche. Il faudra attendre le mois de janvier ou février pour que la reine se remette à pondre, lançant le départ d’une nouvelle saison.
La nouvelle activité du CAES : SAVA
La présence des abeilles sur le site permet au CAES de proposer l’activité SAVA (Sensibilisation À la Vie des Abeilles) pour des inscrits voulant découvrir l’intérieur de la ruche et son abondante population.
25 agents ont déjà pu, au cours de séances de 5 personnes maximum, voir, sentir et entendre une des deux colonies « in vivo ». Les séances ont lieu sur rendez-vous durant la pause de midi. Il faut qu’il fasse suffisamment chaud pour ouvrir la ruche sans trop stresser les abeilles.
Après une explication visuelle de l’écosystème de la ruche et une présentation des outils de l’apiculteur, une combinaison complète permet de se tenir à l’abri des piqûres des abeilles gardiennes. Ensuite, une ruche est ouverte pour en voir l’intérieur et constater qu’elle est peuplée de 30 000 à 60 000 individus selon la période.
Distinguer les différents types d’abeilles, les voir danser, apprendre à reconnaitre la reine (avec un peu de chance parmi tout ce monde), comprendre l’organisation parfaite de l’espace entre l’élevage de la progéniture et la répartition des réserves de nourriture : c’est toutes les clés de l’apiculture.
Avec, à la fin de la séance, un pot de miel bien sûr !
L’activité reprendra en 2025 dès que le temps le permettra.