[Portrait Inist] Julie Solviche
Depuis le 1er serptembre, Julie Solviche est de retour a intégré le service Partage des données de recherche – OPIDoR en tant ingénieur en charge des identifiants DataCite sous la responsabilité de Valérie Warth dans le cadre d’une NOEMI. Découvrons son portrait !
Peux-tu nous raconter ton parcours ?
J’ai fait un Bac S spécialité biologie. Mon cursus s’est déroulé à Paris. J’ai commencé par un DEUG d’histoire de l’art et archéologie. J’ai ensuite tenté une double licence philosophie/cinéma mais n’ai validé que la licence de philosophie. J’ai obtenu de bons résultats lors de ma maîtrise de philosophie, avec une spécialité Histoire et philosophie des sciences, ce qui m’a permis d’obtenir une bourse pour l’année suivante, durant laquelle j’ai fait un DESS de « Conseil éditorial et gestion des connaissances numérisées ».
Quelles sont tes expériences professionnelles antérieures ?
Au cours de différents stages et contrats à l’issue de ce cursus, un intérêt pour le travail au service de la recherche s’est peu à peu dessiné. J’ai été marqué par un stage au sein de l’équipe « Hypertexte et textualité électronique » du Laboratoire communication et politique, où j’ai élaboré un prototype de parcours de lecture au sein d’un corpus de textes fondateurs de la littérature scientifique du XIXe, et aussi par exemple par un contrat dans une entreprise du secteur de l’énergie où j’ai géré un portail d’information documentaire durant le temps d’un remplacement.
En 2006, j’ai été titularisée à l’Inist pour m’occuper de la section « Histoire et philosophie des sciences » de la base Francis. En 2013, j’ai ensuite rejoint le Centre de recherche sur les arts et le langage UMR 8566 CNRS/EHESS pour un double mi-temps avec le Fonds Ricœur, où j’ai assuré la mise à jour régulière des sites internet, mis en place une collection HAL et des outils de communication. En 2017, j’ai pris un poste au Centre d’archives en philosophie, histoire et édition des sciences CAPHÉS UAR 3610 CNRS/ENS, où j’ai développé, sous la direction du directeur de l’unité, un fonds papier et numérique sur la « Science et ignorance ». Un Carnet hypothèses a réuni de nombreux billets de veille, les bases Zotero et et les interviews réalisés dans ce cadre. Lorsque la question de l’archivage de ces productions s’est posée, j’ai été amenée à m’intéresser de plus près aux données de la recherche. Une coopération avec l’actuel service ExpoDoR, a d’ailleurs permis de valoriser ces ressources.
Quelles missions t’attendent à l’Inist ?
Je vais travailler au sein du service « Partage des données de la recherche – OPIDoR » comme ingénieur en charge des identifiants DataCite, en tant que responsable de l’activité PID OPIDoR, en lien avec l’Assistante de ressources documentaires et scientifique qui gère actuellement l’activité. Il y aura une partie opérationnelle et une partie plus stratégique au sein du Consortium Datacite France, dont l’Inist est porteur, ou « Consortium lead ».
Et enfin ton portrait chinois :
- Si j’étais un langage… je serais l’esperanto
- Si j’étais un objet… je serais un diapason
- Si j’étais un outil partagé… je serais Pearltrees
- Si j’étais un son… je serais mi bémol
- Si j’étais un moyen de transport… je serais le train
- Si j’étais un gâteau… je serais un cheese cake
- Si j’étais un personnage… je serais mystérieux
- Si j’étais un instrument de musique… je serais un alto
- Si j’étais un moyen de communication… je serais la radio
- Si j’étais une source d’énergie… je serais le vent