[Portrait Inist] Françoise Drouard
Pour cette nouvelle édition de nos portraits, Françoise, qui fait son retour parmi nous, partage son parcours en parallèle de l’évolution de l’Inist.
Peux-tu nous raconter ton parcours ?
Je suis originaire de Nancy, j’y ai fait une partie de mes études en sciences du langage puis j’ai intégré Jussieu-Sorbonne Université.
Je suis titulaire d’un DESS (Master2) en industrie des langues.
Quelles sont tes expériences professionnelles antérieures ?
C’est un plongeon dans l’histoire…
J’ai commencé ma carrière dans une SS2I, GSI-Erli, spécialisée en ingénierie linguistique, on y travaillait sur le traitement du langage naturel notamment pour le Minitel…la préhistoire 😊 puis ensuite, j’ai rejoint le Centre for Computational Linguistics de UMIST (University of Manchester Institute of Science and Technology) où j’ai travaillé sur la conception de module de CBT (computer-based training).
Je suis revenue dans la région pour intégrer l’Inist, à l’époque les activités de FRANCIS (base de données bibliographiques en SHS) déménageaient de Paris (CDSH) à Nancy (Inist). J’ai intégré le service SHS dont j’ai ensuite pris la responsabilité. Puis, au gré des opportunités et évolutions, j’ai occupé différents postes : adjointe du Directeur/Directrice du département base de données et produits documentaires (Catherine Tromson et Jacques Ducloy : juste pour l’histoire et raviver les souvenirs des anciens 😊), j’ai fait une parenthèse de quelques années à la Délégation où j’ai repris l’organisation du Festival du Film du Chercheur en collaboration avec CNRS Images/Média. A l’Inist, le développement des ressources électroniques a conduit à la création d’un nouveau département dédié aux acquisitions, services et portails d’information, j’ai alors rejoint Catherine Poupon et ai partagé les fonctions d’adjointe avec Christine, l’époque de biblioCNRS (ancien nom de BibCnrs).
Puis, l’Inist a connu un nouveau tournant : l’arrêt des bases de données bibliographiques et l’émergence de nouvelles activités et services : Termino/TDM et données de la recherche qui constituent l’ADN de deux départements actuels. J’ai accompagné cette transition sous la responsabilité de Catherine Poupon avec Alain Collignon avec lequel j’ai partagé les fonctions d’adjoint du département. Et puis, restructuration se faisant, je me suis occupée de partenariats et de com. Un jour, j’ai décidé de traverser la route pour rejoindre le Service Partenariat et Valorisation de la Délégation en tant que chargée de mission puis adjointe du service : une très belle expérience en lien avec les chercheuses et chercheurs, les labos et les directions fonctionnelles du CNRS.
Vous en savez plus sur mon parcours pro, mais surtout sur un petit morceau d’histoire de l’Inist.
Quelles missions t’attendent à l’Inist ?
Au sein du département « Accéder à l’information scientifique » , je prends la responsabilité du Service « HAL CNRS et Edition numérique » service dont les activités s’articulent en deux pôles d’activités :
- HAL-CNRS, portail dédié à la valorisation des productions des scientifiques, de leurs unités CNRS et des instituts auxquels ils sont rattachés,
- Edition numérique, tout particulièrement dans le cadre de la coopération qui lie l’Inist au Museum National d’Histoire naturelle (MNHN).
Mon rôle est bien sûr d’assurer et accompagner le fonctionnement des activités du service au quotidien, mais également de pouvoir en porter les évolutions et les projets avec l’ensemble des membres du service : Anaïs, Emmanuelle, Jean-Yves, Roxanne, Sandrine, Stéphane, Sylvie, Théo et Virginie.
Et enfin ton portrait chinois
- Si j’étais un langage… je serais le néerlandais
- Si j’étais un objet… je serais un ébauchoir
- Si j’étais un outil partagé… je serais une machine à café
- Si j’étais un son… je serais le son d’un bol tibétain
- Si j’étais un moyen de transport… je serais urbanloop
- Si j’étais un gâteau… je serais un apfelstrudel
- Si j’étais un personnage… je serais Louise Bourgeois
- Si j’étais un instrument de musique… je serais un triangle
- Si j’étais un moyen de communication… je serais le silbo
- Si j’étais une source d’énergie… je serais la terre