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Antoine Petit dans son tour des régions visite de la DR6

Suite à la nomination en janvier dernier, une visite de toutes les délégations avant l’été est programmée pour Antoine Petit.

En Lorraine à Nancy le 29 juin, il a souhaité rencontrer les directions des laboratoires de Lorraine et Champagne-Ardenne de 10h30 à 12h30.

Antoine Petit a déclaré que le CNRS oeuvre pour « mieux faire ensemble » et renforcer l’attractivité territoriale. Il a rencontré les personnels de la délégation Centre-Est, une quarantaine de directeurs d’Unités mixtes de recherche UMR des sites lorrains et champardennais et les partenaires régionaux. L’enjeu est de renforcer les moyens pour développer l’attractivité du territoire vis-à-vis des chercheurs et de consolider le partenariat entre le CNRS et les universités (Pierre Mutzenhardt de l’Université de Lorraine UL et Guillaume Gellé de l’Unviversité Champage Ardennes Urca) au cœur des discussions.

Il a répondu aux inquiétudes qui se sont exprimées à l’Inist, suite à une nouvelle réorganisation.

« Les collectivités jouent un rôle dans l’ESR. La question de l’attractivité territoriale est importante », a souligné Antoine Petit, à l’issue de la  journée et 8e étape de son « tour de France » des délégations régionales. Développer des « packages » avec les collectivités territoriales (UL, Métropole et Région) pour accueillir les jeunes chercheurs, et attirer des « chercheurs stars », ressort d’un entretien entre AP et avec François Werner, vice-président de la région Grand Est chargé de la coordination des politiques européennes et de l’ESR et également vice-président de la métropole du Grand Nancy délégué à l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.

Parmi les autres sujets d’intérêt communs figuraient « la culture scientifique, le transfert et l’innovation, mais aussi l’international ». « Le CNRS y est très présent, avec pas moins de 200 laboratoires. Nous pourrions imaginer que les priorités internationales de la région ou de la métropole correspondent aux endroits où le CNRS se trouve, avec en perspective de nouvelles synergies et un renforcement de la présence des uns et des autres, et ce en lien avec l’université de Lorraine ou l’université de Strasbourg ».

Se sont dégagées 6 Priorités à partager pendant le mandat :

– « soutenir dans tous les domaines une recherche fondamentale au meilleur niveau mondial ;
– promouvoir la pluridisciplinarité, en particulier autour des grands problèmes de société ;
– travailler en lien avec les acteurs industriels et économiques sur les innovations de rupture ;
– jouer un rôle moteur dans la présence de la recherche française au niveau international ;
– refonder les partenariats avec des universités autonomes ;
– apporter une culture et une expertise scientifiques aux décideurs, et à la société ».

À Nancy, le président du CNRS s’est aussi entretenu avec Karl Tombre représentant de l’isite « Lorraine Université d’Excellence« , et plusieurs vice-présidents pour défendre des universités fortes,un CNRS fort et des partenariats forts entre les deux, évoquant la mise en place « de partenariats différenciés » selon la taille des sites. « La politique d’un site n’est pas celle de l’université, mais plutôt une conjonction entre la politique de l’université et celle menée par les acteurs nationaux », dont le CNRS. Pour ce faire une proposition de réunion stratégique annuelle entre l’équipe de direction de l’université et l’équipe de direction du CNRS », est avancée. « Il faut aussi mettre en place une organisation agile », notamment « en renforçant le rôle des ADSR (adjoints aux directeurs scientifiques référents) présents sur le terrain un à deux jour(s) par semaine », « en coordination avec le délégué régional,

Pour rappel , une précédente visite  du Président directeur général du CNRS en mars 2018 « Antoine Petit  veut créer une structure dédiée à l’intégrité scientifique »