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Nos données personnelles valent de l’or !

Pour ce nouveau numéro du magazine « Cash Investigation » , l’enquête a commencé par l’appel téléphonique d’un inconnu qui a alerté la journaliste Elise Lucet : il a trouvé son numéro de téléphone mobile en vente pour soixante centimes sur un site internet américain ! Avoir son numéro de téléphone vendu sans son autorisation sur une base de données, c’est illégal. Pourtant, cela touche des centaines de millions de personnes à travers le monde. Des anonymes ou des personnalités politiques, comme Jean-Luc Mélenchon, Gérald Darmanin…

« Cash » révèle comment un téléphone espionne son utilisateur, comment des données très personnelles sur sa religion, sa grossesse ou son moral sont envoyées sans son consentement à des partenaires commerciaux. Par exemple, lors d’une connexion sur le site de santé Doctissimo, des informations sont transmises à l’insu de l’utilisateur et elles vont ensuite être envoyées à des entreprises appelées des « data brokers » qui vendent ces données de consommateurs pour des publicités ciblées. Un marché colossal estimé à 400 milliards d’euros en Europe !

Voir le replay : https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/2450927-nos-donnees-personnelles-valent-de-l-or.html

 

Entrepôt de données santé IQVIA

la CNIL rappelle les conditions et le cadre légal ayant permis son autorisation en 2018

Dans son prochain épisode « Nos données personnelles valent de l’or ! » diffusé le 20 mai 2021, Cash Investigation s’intéresse à la société IQVIA et à sa collecte de données de santé à travers les pharmacies. La CNIL étant citée pour avoir autorisé en 2018 la constitution de cet entrepôt de données, elle rappelle les règles applicables et les garanties exigées d’IQVIA.

https://www.cnil.fr/fr/entrepot-de-donnees-sante-iqvia-cnil-rappelle-conditions-et-cadre-legal-ayant-permis-son-autorisation

Les éditeurs aussi

Il n’y a pas que les GAFAM qui récoltent vos données pour en faire de la marchandise, il y a aussi nos éditeurs universitaires.

Nos collègues allemands alertent sur ce point : https://stoptrackingscience.eu/ et lancent une pétition.