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[CNRS le journal] Stockage de données : les promesses de l’ADN synthétique

Le projet européen OligoArchive travaille à établir des preuves de concept pour le stockage de données sur de l’ADN synthétique. Un support en théorie inégalé en termes de densité d’information et de longévité, mais qui souffre encore de limitations techniques à surmonter.

Deux millions de milliards de milliards de bits d’ici à 2025. L’explosion d’Internet et des réseaux sans fil a entraîné une accumulation extrême de données. « Si on devait réunir toutes nos données actuelles sur des Blu-ray, nous aurions vingt-trois piles de disques allant jusqu’à la Lune », décrit Marc Antonini, directeur de recherche au laboratoire d’Informatique, signaux et systèmes de Sophia Antipolis (I3S).

Une véritable crise a lieu, forçant les géants d’Internet à multiplier les data centers, tout en ayant à les implanter dans des zones froides à cause des énormes problèmes de refroidissement qu’ils nécessitent.

Toutes les données du monde dans une boîte à chaussures

Dans la quête de systèmes de stockage plus adaptés, la chimie et les molécules du vivant intéressent différents chercheurs. Marc Antonini se penche ainsi sur l’ADN, dont un seul gramme peut théoriquement contenir jusqu’à 455 exabits d’informations, soit 455 milliards de milliards de bits. Toutes les données du monde tiendraient alors dans une boîte à chaussures.

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