[Science ouverte] La longue route vers le libre accès au Canada
repéré par Pascal Cuxac
La pandémie, preuve additionnelle de l’importance du libre accès
La pandémie de COVID-19 a confirmé, si besoin était, l’importance de la diffusion en libre accès et, plus généralement, elle semble être l’amorce de ce qui pourrait s’avérer une transformation radicale de l’édition savante ( Callaway, 2020). Par exemple, dès mars 2020, l’UNESCO a mobilisé 122 pays afin de promouvoir la science ouverte et son importance dans la lutte face à la COVID-19 (UNESCO, 2020); un appel soutenu par la Conseillère scientifique en chef du Canada ( Gouvernement du Canada, 2020).
Depuis plus d’une décennie, les organismes subventionnaires canadiens ont mis en place des mandats de libre accès, qui obligent les chercheur-se-s financé-e-s à rendre leurs articles disponibles en libre accès dans les 12 mois suivant leur publication. Les politiques canadiennes avaient toutefois montré, il y a quelques années, peu de mordant en comparaison à celles des organismes américains ou britanniques (Larivière et Sugimoto, 2018).
Cette chronique vise à mesurer l’importance de la diffusion en libre accès dans les institutions de recherche canadiennes, à partir d’une source de données ayant une meilleure couverture de la production scientifique nationale que les bases de données généralement utilisées en scientométrie : la base de données Dimensions.ai. Plus spécifiquement, nous présentons, pour la période 2015-2019, la proportion d’articles en libre accès des chercheurs du pays en fonction de la langue de publication (anglais ou français) et de leur institution d’attache, et nous mesurons la proportion d’articles en libre accès financés par les principaux organismes subventionnaires canadiens.
A lire en intégralité sur Acfas magazine : https://www.acfas.ca/publications/magazine/2020/10/longue-route-libre-acces-au-canada
L’Acfas est un organisme à but non lucratif contribuant à l’avancement des sciences au Québec et dans la francophonie canadienne.