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Le fog computing, diviser pour moins consommer

A l’instar du data center commun à la Métropole du Grand Nancy, à l’Université de Lorraine et au CHRU que le campus Jean Zay va bientôt héberger, le fog computing consiste à traiter et stocker des données localement.

Qu’est-ce-que le fog computing ?

Le fog computing, ou l’informatique géodistribuée, sont des infrastructures qui traitent et stockent une partie des données issues d’objets connectés, grâce à des équipements implantés à la périphérie de chaque réseau.

Ces installations servent d’intermédiaire entre les objets connectés et le cloud. Grâce au fog computing, une partie des données émises est traitée au niveau local et non dans les data center souvent très éloignés géographiquement.

Pour vulgariser, on peut dire que le cloud est une machine puissante à un endroit et le fog correspond plutôt à un ensemble de machines moins puissantes, mais réparties sur une plus grande zone géographique.

Quels sont les avantages du fog computing ?

Le fog computing permet donc à une partie des données de moins voyager. Le fait de traiter et stocker au niveau local  entraine une diminution de la bande passante. Cette économie d’énergie rend le stockage plus écologique.

En outre, comme une partie des données est accumulée en datacenter et une autre localement, le fog computing diminue considérablement les risques de cyber attaque.

Qu’est ce qui différencie le fog computing de l’edge computing ?

Il s’agit de fog computing quand les ressources de calculs sont dans un nœud de réseau séparé et d’edge computing quand elles sont internes à l’objet connecté.

Est-ce que le fog computing est accessible à tous ?

Cet architecture est développée depuis 2015, notamment par l’entreprise CISCO, mais ne sera pas une réalité quotidienne avant plusieurs années. En attendant, il est toujours intéressant de se questionner et d’essayer de progresser vers des pratiques numériques plus responsables.

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