Un retour d’usage sur la Traduction Automatique par Jean-François Nominé
Nous vous invitons à découvrir l’article de Jean-François Nominé sur le blog « Traductions et science ouverte, » hébergé sur Hypothèses, la plateforme d’Open Edition dédiée à la recherche en sciences humaines et sociales.
L’article est intitulé « OPUS-CAT MT : à la découverte d’un logiciel de traduction automatique neuronale installé en local ». Il offre une plongée dans les fonctionnalités novatrices de cet outil.
Le contexte actuel témoigne de l’importance croissante de la traduction automatique, notamment avec des projets tels que MaTOS (Machine Translation for Open Science), qui cherche à développer de nouvelles méthodes pour la traduction intégrale de documents scientifiques, dans lequel Jean-François et Mathilde Huguin du service Textes & Corpus -ISTEX, sont impliqués. De plus, le deuxième plan pour la science ouverte souligne l’importance du multilinguisme et de la traduction des publications des chercheurs français.
L’article de Jean-François s’inscrit dans cette dynamique, en mettant en lumière OPUS-CAT MT, un logiciel de traduction automatique neuronale développé par l’Université de Helsinki et reposant sur l’entrepôt de ressources linguistiques OPUS. Les avantages clés de cet outil sont nombreux, ce qui en fait une solution attrayante pour les traducteurs indépendants et les chercheurs.
OPUS-CAT MT se distingue par sa gratuité, sa capacité à fonctionner en local directement sur l’ordinateur de l’utilisateur, sa facilité d’utilisation et sa personnalisation. Contrairement à d’autres solutions en ligne, cet outil offre une liberté totale, sans dépendance à l’égard d’un service en ligne.
L’article explore en détail les points forts d’OPUS-CAT MT, soulignant son caractère unique par rapport aux géants du secteur. Il met en lumière la simplicité d’installation, la rapidité de mise en œuvre, et surtout, la possibilité pour l’utilisateur de personnaliser les modèles de langue en fonction de ses besoins spécifiques.
Ce logiciel se révèle être une aubaine pour les traducteurs indépendants souhaitant éviter les contraintes des plateformes en ligne, mais également pour les chercheurs qui cherchent à accélérer leurs travaux en anglais. Il offre une nouvelle perspective sur la collaboration au sein des communautés de chercheurs, favorisant ainsi les efforts autour de la traduction et de la science ouverte.
Un aspect particulièrement intéressant pour notre service de traduction à l’Inist est la possibilité pour les traducteurs est de créer et d’enregistrer des modèles et règles spécifiques et de les partager avec leurs collègues. Cette fonctionnalité facilite la collaboration et la cohérence dans le travail de traduction au sein de l’équipe.
Il est intéressant de souligner que cette application originale a été minutieusement étudiée par notre collègue Manon Delorme, qui a consacré son rapport de stage de Master Traduction scientifique et technique à cette innovation et qu’elle a brillamment soutenu à l’Université de Haute-Alsace cet automne. L’institution va bientôt publier ce rapport qui sera consultable pour compléter la curiosité des lecteurs intéressés d’en savoir plus sur les caractéristiques brièvement retracées dans le billet de blog de Jean-François.